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association cerde

15 mai 2006

mr chakour

   
 

Pour un nouveau cannabis au Maroc 

 
 

Le président   du Centre d’études et de recherches sur les drogues et l’environnement a   souligné l’intérêt d’une culture d’un cannabis exempt de matière active.

 

La culture d’un cannabis exempt de   matière active pourrait constituer un moyen de lutte contre le trafic   illicite des drogues, a souligné le président du Centre d’études et de   recherches sur les drogues et l’environnement (CERDE), M. Redouane   Chakor. Dans une interview à la MAP, à l’occasion de la journée internationale   contre l’abus et le trafic illicite des drogues célébrée le 26 juin de chaque   année, M. Chakor a ajouté que cette culture pourrait être destinée à   l’industrie pharmaceutique nationale ou même internationale. Le traitement du   problème, a-t-il ajouté, ne peut être entièrement efficace que s’il se   conjugue à une nouvelle vision des relations internationales loin de tout   échange de reproches concernant la recrudescence du phénomène et la mise au   point d’un programme de coopération qui réunit les deux approches répressive   et préventive M. Chakor a, en outre, souligné que la guerre contre la   drogue, qui est une problématique Nord-Sud, relève de la responsabilité de   tous les pays et de toutes les parties concernées par ce fléau, plaidant   notamment pour le développement des régions qui produisent les drogues   naturelles, le cannabis en particulier. Comme solution alternative à la   plantation du cannabis, des projets de développement visant à promouvoir la   substitution des cultures illicites par de nouvelles cultures de rentes   destinées à l’exportation ou au marché intérieur pourront être mis en place,   a-t-il poursuivi. Par ailleurs, le chercheur a évoqué les dangers et les   effets néfastes de la consommation de la drogue sur les jeunes en particulier   et la société en général. La consommation de drogue, a averti le chercheur,   conduit à une dépendance physique et psychologique. La première se traduit   par un mal-être et une impression de manque qui survient une fois arrêtée la   consommation habituelle alors que la dépendance psychologique se traduit par   un état de dépression ressentie dès que les effets de la drogue se dissipent.

 

Aujourd’hui 27 06 2005

 

 

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